2011
Bujutsu, Budo ou Kakutogi... - TsubakiJournal
Les arts de combats sont souvent classés selon le type de technique dominant dans la discipline, les projections pour le Judo, les coups frappés pour le Karaté, etc… Mais cela est surtout valable pour les arts modernes qui se sont spécialisés, les disciplines anciennes ayant généralement eu un éventail technique beaucoup plus large. La différence essentielle tient au but de ces pratiques. Je prendrai ici l’exemple des pratiques martiales japonaises dont les différences sont assez explicites. Je simplifierai en divisant ces disciplines en trois catégories, les Bujutsu, les Budo et les Kakutogi.
2010
Entretien avec Shimizu senseï (3) : Budo, Bujutsu, Kakutogi - Budo no nayami
Quelle est la différence entre les Budos, Bujutsus et Kakutogis?
Les Kakutogis sont des sports. Mais le sport aujourd'hui est destiné à être montré, vu. On réunit des clients et cela devient un spectacle. Les combattants développent leur technique mais ils doivent le faire en gardant à l'esprit la satisfaction du public. Les Kakutogis sont donc aujourd'hui des sports/spectacles.
Les Bujutsus sont des méthodes de "shinshin tanren", forge du corps et de l'esprit.
Les Budos enfin sont des Voies. Lorsqu'on poursuit un Do on s'engage sur un chemin. Un chemin fait de la poursuite d'austérités…
Mais ce sont des notions parfois difficiles à différencier et aujourd'hui certains croient que l'Aïkido est un Kakutogi. Le vocabulaire évolue peu à peu et malheureusement certaines notions deviennent vagues, se mélangent…
2009
Histoire et classification des arts martiaux japonais - Le blog du Fudoshinkan
En Février 2006, Malcom Tiki Shewan donnait une conférence à Paris sur l'histoire du Budo japonais. Très intéressante, cette conférence m'a permis de clarifier les grandes classifications dans le Budo. Aux notes prises à l'époque, j'ai ajouté ce que j'ai appris depuis. Voici ce qu'on peut retenir des bujutsu et des budo japonais et de leur évolution.
Uchidachi & Shidachi
(via)The following text has as its core a translation of a chapter in Nishioka Tsuneo's book Budo-teki na Mono no Kangaekata: Shu, Ha, Ri (Budo Way of Thinking: Shu, Ha, Ri). Direct translations from the Japanese are frequently problematic because of the ambiguity inherent in the traditional Japanese style of essay writing. In order to clarify the author's ideas and best present his thoughts in English, we have supplemented the original text with a series of personal conversations.[1] The result thus intentionally suggests the flavor of teachings passed down from master to disciple.
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