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S’il y a un bien un groupe à part en France dans la musique électronique, c’est Ez3kiel. Pour leur nouvel album, Battlefield (qui porte bien son nom), les poulains de l’excellent label Jarring Effects continue d’imprégner chaque titre de leur étonnante inventivité. Est-ce du rock ? de l’électro ? du trip-hop ? ou tout à la fois ? L’atmosphère autant sonore que visuelle ne laisse en tous cas personne indifférent. Une véritable invitation au voyage, créative, mystique, et jouissive. Rencontre avec les membres du groupe avant leur concert au Bikini à Toulouse. Immersion totale et déléctable.

Laibach, ancien nom de la ville de Ljubjana, a été formé au debut des années 80 par une bande de jeunes étudiants, vite rejoints par de nombreux autres artistes slovènes. Initiateur d'une musique industrielle martiale aux visuels violents et aux chants gutturaux, le groupe est devenu une référence de la musique électronique, incluant dans ses compositions des sonorités classiques. « Nova Akropola », « Opus Dei », « Macbeth » ou « Krst Pod Triglavom-Baptism » sont autant de chefs-d'oeuvre qui ont imposé un style unique. Fortement conceptuelle, leur musique reprendra l'esthétique totalitaire ou militaire pour mettre en avant la dictature qui se cache derrière la culture populaire et la production de masse. De fait, ils parodieront allégrement des titres comme « Life is Life », « The Final Countdown » ou encore les Beatles et les Rolling Stones. Venus au Havana Club de Toulouse pour présenter leurs deux derniers albums, « Volk », inspiré par les hymnes nationaux de chaque pays, et « Wat », mélange détonant de techno/EBM et de rythmiques puissantes, nous avons pu rencontrer Ivan Novak, porte-parole de Laibach, afin de revenir sur la carrière du plus célèbre des groupes slovènes. Maxime Lachaud.