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L’OCDE parraine un vaste projet de recherche sur les applications pédagogiques de ces découvertes. L’OCDE a déjà publié un premier rapport intitulé Comprendre le cerveau : vers une nouvelle science de l’apprentissage.

Plusieurs experts soulignent la précarité du présent modèle économique. Un article du Globe and Mail dresse un portrait déstabilisant du bouleversement en cours. Le Québec ferait bien de se dégourdir.

Selon Pierre Fortin, professeur d'énonomie à l'UQAM, l'éducation serait principalement responsable de la diminution du chômage que connaît le Québec.

Défiant la logique selon laquelle les investissements dans les universités favorisent la croissance économique, un économiste renommé publie une étude élargie qui conclut au contraire qu’ils ralentissent l’économie.

Dans un rapport qui rappelle étrangement l’attaque du regroupement Pour un Québec Lucide, le Conference Board of Canada accuse le pays de sombrer dans la médiocrité.

Un rapport de la firme KPMG évalue les coûts annuels pour l’Angleterre et le Pays de Galles à près de 2 milliards de £ (4,2 milliards $ CDN) seulement pour la littératie (BBC: Reading scheme ‘saves taxpayer’). Cela représente environ 180 $ (CDN) pour chaque foyer, dont une partie seulement, au fil des ans, garnirait une bibliothèque.

Contrairement à la logique éducationnelle établie, la performance aux tests standardisés n’affecte peut-être pas la réussite économique. Une étude publiée dans la revue American Journal of Education met en doute le lien de cause à effet selon lequel l’accroissement des résultats scolaires en mathématiques et en sciences aurait une incidence sur la croissance économique d’un pays.

Un rapport intitulé The Economic Impact of UK Higher Education établit à 45 milliards £ par année la valeur des universités britanniques, plus que l’industrie aéronautique ou pharmaceutique.